Marre des ados
Parce que des fois, y en a marre des ados! Aujourd'hui tout particulièrement... parce qu'on est lundi, parce qu'il y a eu une méga-tempête toute la nuit qui m'a tenue éveillée jusqu'à 4h du matin, parce que mon réveil a sonné à 5h10, parce que mon train avait du retard et que j'ai dû attendre dans le froid, parce que mon lecteur MP3 a rendu l'âme avant même que le train ne démarre, et que mon train, le lundi matin, est rempli d'ados en fureur, alors que moi je n'espère qu'une chose : dormir en écoutant de la musique. Alors quand j'arrive au CDI (en retard!), je suis déjà énervée avant même de les voir, parce qu'ils m'ont déjà saoulé dans le wagon avec l'histoire de Vanessa et Kévin qui se sont encore séparés, et que Charlotte ne sait plus quoi faire pour que Corentin la considère un peu... Bref, j'étais pas patiente pour un sou et je me suis fait jeter en plus toute la matinée par des ados juste assez pubères pour me renvoyer chier en me disant que le CDI, c'est sensé être un lieu convivial et que comme je leur demande de travailler dans le calme, c'est vrament pénible parce que je les dérange... J'ai tout essayé : la politesse, l'humour, l'air agressif, la séduction. Rien n'y fait, ils ont une mémoire de lapin, 2 minutes après, ils sont repartis à parler comme dans un café, à se lancer des boulettes de papier à travers le CDI (dans ma direction comme par hasard!) et à se donner des coups de poings amicaux entre potes... (on est pourtant deux dans le CDI, paye ton autorité!) En plus, les "bonjour", "merci", s'il vous plaît", ils ne connaissent pas... Ca leur parait incongru d'être poli avec quelqu'un qui est payé pour dire "Chut!" toute la journée, vous voyez... Bref, une journée pas terrible, où les profs et leurs stéréotypes sur les profs-docs m'ont aussi agacé, mais cela fait l'objet d'une autre longue litanie que je n'ai pas le temps de développer, puisque là il est presque 17h et que le CDI va bientôt fermer ses portes (ouf!). En plus, il pleut sans discontinuer, j'avoue il me hâte d'aller me réfugier dans mon lit et d'attendre avec impatience le lendemain, où j'ai formation avec des vrais gens qui me comprennent et savent qu'au fond de moi survit toujours une adolescente qui se sent incomprise, snif!